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Le véganisme en Allemagne
Si de plus en plus de pays ouvrent leurs portes au véganisme, c’est en Allemagne que le nombre de nouveaux produits vegan mis sur le marché chaque année est le plus important en Europe. Berlin est considérée comme l’une des plus importantes capitales mondiales du mouvement vegan.
Aujourd’hui le leader de la confection de substituts à la viande, l’Allemagne représentaiten 2016, 18% de la totalité des nouveaux produits alimentaires vegan dans le monde, elle devançait les Etats-Unis (17%) et le Royaume-Uni (11%). La France était au pied du podium, ne représentant que seulement 6%. En juin 2018, l’Allemagne arrive encore une fois en tête du top 10 des pays avec le plus de nouveaux produits vegan lancés sur le marché (15%).
Top 10 des pays avec la plus grande part des lancements mondiaux de nouveaux produits végétaliens dans l’alimentation et les boissons.
Juin 2017- Julliet 2018

En 2020, les entreprises allemandes ont produit près de 39 % de substituts de viande en plus par rapport à l’année précédente : la production est passée d’un peu moins de 60,4 milles tonnes à 83,7 milles tonnes, selon l’Office fédéral de la statistique (Destatis).
En parallèle, les productions et consommations de viande ont diminué de façon importante dans le pays. Les chiffres publiés par l’Agence fédérale pour l’agriculture et l’alimentation révèlentqu’une personne ne mangerait plus que 60kg de viande par an. De nombreux experts estiment que la production de la viande en Allemagne a atteint son apogée et qu’elle continuera décliner dans les années à venir.
En 1978, un ménage consommait en moyenne 6,7 kilos de viande par mois. 40 ans plus tard, un ménage ne consomme plus que 1/3 de cette quantité est encore consommé par mois. La consommation de porc a particulièrement chuté : alors qu’un ménage en consommait 3,1 kilos par mois en moyenne en 1978, il en consommait un peu moins de 900 grammes en 2018.
Les nouveaux produits et nouvelles options vegan continuent quant à elles à se multiplier.

Beaucoup de produits ressemblent traits pour traits à des aliments contenant de la viande auxquels nous sommes habitués, afin de ne pas rebuter les personnes qui voudraient essayer le régime vegan. Le but étant au contraire de les encourager à essayer.
Les supermarchés généralistes allemands disposent d'énormément de choix de produits végétariens vegan. Si quelques années auparavant, ces produits ne remplissaient que quelques étagères, des rayons et allées entiers leur sont désormais dédiés.


Des steaks vegan pour des hamburgers maison, des boulettes vegan, des nuggets ou encore des cordons bleus vegan, il y en a pour tous les goûts!

Des tablettes au chocolat blanc, au chocolat noir, au chocolat à la vanille ou encore au chocolat au nougat, toutes ces sortes de chocolat sont toutes véganes et facilement trouvables dans le supermarchés le plus proche!
Le véganisme s'est également étendu à des produits tels que le chocolat, avec différentes sortes. Les prix restent abordables et ne changent pas vraiment des prix des tablettes de chocolat classiques.


Enfin, les supermarchés allemands proposent également de nombreuses alternatives au lait de vache. Ces alternatives sont d'origines végétale, du lait de soja, du lait de petit pois, du lait de riz et encore bien d'autres options. Ces alternatives peuvent être natures, mais peuvent également être aromatisée, à la vanille par exemple.
Ces alternatives de lait végétal permettent donc de continuer à boire du lait sans participer à l'exploitations des vaches laitières, mais également de continuer des recettes où le lait est indispensable, comme par exemple les crêpes. La différence est presque complètement indiscernable au goût.

En 2017, le pays comptait environ 8 millions de végétariens et 1,3 million de personne vegan, avec une majorité chez les 16-24 ans (14% de végétariens, 10% de vegan).Pour cette tranche d’âge, la France n’est pas très loin avec 13% des 16-24 ans végétariens et 12% de vegan. On retrouve ensuite l’Italie, l’Espagne et la Pologne.
Plusieurs raisons expliquent ce déclin de consommation de viande. Beaucoup expliquent cette évolution par un intérêt croissant de la population envers l’environnement, le bien-être animal ainsi que les problématiques de santé. Ces changements dans les habitudes de consommation ont des conséquences directes sur le sort des animaux d’élevage. En 2017, huit millions d’animaux d’élevage de moins qu’en 2016 ont été abattus en Allemagne.
De plus, en février 2017, le ministère allemand de l’environnement décidait de supprimer la viande de ses menus, tandis que l’actuel gouvernement travaille à la mise en place d’un label « bien-être animal » pour les produits carnés.
Enfin, la transition des exploitations agricoles allemandes vers des pratiques plus soucieuses du bien-être animal devrait avoisiner 2,9 milliards d’euros en 2025 et 4,3 milliards d’euros d’ici à 2030.
