Les animaux sont nos amis, pas nos ingrédients!
Aujourd'hui, beaucoup d'études et de reflections tournent autour de la capacité des animaux à ressentir les émotions et les sentiments tout comme les humains. De ce fait, de nombreuses personnes ont pensé à la responsabilité qu'elles pouvaient avoir dans les violences et tortures infligées aux animaux, et ont progressivement commencé a se tourner vers le véganisme.
En effet, le régime vegan se base sur le refus de l'exploitation et maltraitante animale, quelque soit sa forme. Il est vrai qu'une fois avoir ouvert les yeux sur les conditions de vie et traitements des animaux dans les abattoirs, en élevage, ou dans les laboratoires de recherches, il est difficiles de les refermer.

Élevage et souffrances
Dans la plupart des élevages, les animaux sont enfermés par milliers dans de gigantesques hangars. Séparés de force de leurs petits, entassés les uns sur les autres dans de tout petits endroits, ces élevages privent les animaux de liens affectifs et les exposent à d'immenses souffrances physiques.
Des activités naturelles pour ces animaux comme jouer, courir, sauter, ou encore explorer, sont tout simplement impossibles dans l’immense majorité des exploitations.
Dans les élevages, les poules et les poulets présents ont fait l’objet d’une intense sélection génétique. Alors qu’une poule sauvage pond au maximum 60 œufs par an, les poules des élevages modernes en pondent plus de 300, ce qui les épuise très rapidement. De plus, puisqu’ils ne pondent pas, plus de 50 millions de poussins mâles sont broyés vivants ou gazés chaque année en France dès le premier jour de leur vie.
Pourquoi ne peut-on pas supporter de voir un chat souffrir mais n'avons aucun problème lorsqu'il s'agit d'une vache, d'une poule ou d'un cochon ?



Dans les élevages laitiers, les petits sont arrachés à leur mère en général dès la naissance ou dans les 24 heures. De plus, la production de lait de vache a triplé depuis 1950, du fait de la sélection génétique, et cela au détriment du métabolisme des vaches.
Ainsi pour provoquer la lactation, les vaches sont inséminées environ tous les 12 mois – puis séparées de leur bébé. Épuisées au bout d’environ cinq ans de production, elles sont envoyées à l’abattoir et sont ensuite destinées à notre consommation. 65 millions d’animaux par an dans le monde sont tués pour notre alimentation.
Quelques chiffres, en France par an:
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33,6 millions de poules sont élevés en batterie.
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40 millions de poussins sont broyés par les couvoirs (soit un poussin par seconde).
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40 millions d’animaux dits « de boucherie » sont tués (bœuf, mouton, cheval, veau, agneau, chevreau, porc).
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3 millions d’animaux sont tués dans les abattoirs quotidiennement.
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20 600 équidés sont égorgés.
(Source: Fédération Française de Protection Animale)

Les abattoirs, pire que l'élevage?
Les malheurs des animaux ne s’arrêtent malheureusement pas à l’élevage. En effet, on pourrait penser qu’une fois à l’abattoir, la mort devrait rapidement écourter leurs souffrances, et bien c’est tout l’inverse.
Les souffrances continuent et ceux dès le départ de l’élevage pour l’abattoir. Le transport est des plus pénibles, notamment pour les porcs qui sont transportés pendant près de 24 heures d’affilées sans aucune pause.
Une fois à l’abattoir, la mise à mort est inutilement longue et cruelle. S’il existe des moyens parfois obligatoires qui permettent un abattage plus doux, ils ne sont pas toujours respectés.

Quatorze minutes, c’est le temps que les animaux peuvent mettre pour mourir à l’abattoir, une mort douce et rapide leur étant totalement refusée. Les bêtes sont pour la plupart égorgées, complètement conscientes, sans aucun étourdissement préalable.
En France, ces pratiques sont évincées des médias et cachées aux consommateurs puisque le pays refuse l’étiquetage.

Les tests en laboratoire et expérimentations

Tous les ans en France, des centaines de milliers d’animaux subissent des expériences douloureuses et effrayantes au nom de la science. Selon les chiffres du gouvernement, environ 2,2 millions d’animaux sont utilisés chaque année en France dans le cadre d’expériences.
Les souris et les rats sont les animaux les plus utilisés pour les tests, mais les hamsters, lapins, chats, chiens, singes, volailles, poissons et chevaux peuvent aussi être compter parmi les victimes. Tous ces animaux ont la capacité de ressentir le stress, la douleur et la peur, choses qu'ils ressentent forcément lors de ces expériences.
Si certaines marques de cosmétiques commencent petit à petit à bannir les tests sur animaux (lire l'article sur les grandes marques vegan), ces tests restent bien trop nombreux encore aujourd'hui, et sont une autre bataille du véganisme.
Quelques chiffres:
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1,3 millions de souris sont utilisées dans les laboratoires.
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500 souris sont tués par lot d’injections de Botox (tests sur animaux).
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2,2 millions d’animaux sont utilisés pour l’expérimentation (soit quatre animaux par minute)
(Source: Fédération Française de Protection Animale)
Les marches contre le marché de la fourrure
Les vegan se battent également contre l’utilisation de la vraie fourrure dans la confection de vêtements. Cette pratique étant très brutale, causerait en effet la mort inutile d’énormément d’animaux, puisque 140 millions d’animaux sont dépecés pour leur fourrure dans le monde chaque année.
De plus, sur 180 animaux tués pour leur fourrure, seule la fourrure de 42 d’entre eux est réellement utilisée. Le reste est jeté comme un simple déchet.
